Oui … 6ème édition du journal de bord « spécial confinement ». Chaque fois j’espère sincèrement que ce sera le dernier, et que notre prochaine conversation sera de vive voix. Mais peu de chance que l’annonce de demain vous permette de retrouver vos loulous (et je ne remettrai pas la décision en question ! ), alors en attendant, on continue les nouvelles !
Du soleil, du soleil, et du soleil. C’était le thème de la semaine. On ne va pas s’en plaindre, même si il apporte avec lui les moucherons. Mais Sunny, la référence insecte de la maison, n’a toujours pas perdu de poils, c’est bon signe. Pour ce qui est de se rafraichir, ils ont tous suivi les bonnes idées de Jazzy, avec chacun leurs méthodes. Même si elle excelle toujours dans ce domaine, d’autres lui emboitent le pas. Lili (est-ce étonnant ? ), va jusqu’à piquer l’eau des copains :
Sans trop tarder je dois me dénoncer, puisque faute avouée, à moitié pardonnée. Les 1ers signes de maltraitance dus au confinement se font ressentir. Mea culpa, j’ai eu quelques plaintes :
Pour sous-nutrition :
Travail excessif :
Violences physiques :
J’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur …
Dans les conséquences du confinement, on retrouve, chez les chevaux aussi, les querelles de couple … Vous me pardonnerez l’expression, mais je crois que c’est ce qu’on appelle « dormir à l’hôtel du cul tourné » :
Du coup, on a assisté au tournage des Feux de l’amour samedi … Otanaïs, qui fait partie des 3 vieilles privilégiées (avec Marquise et Dolly) à avoir accès à l’herbe en liberté de temps en temps, à jeter son dévolu sur …
OKAPIK ! (non indifférent à ses avances si je puis me permettre). Mais comme son histoire avec Pagou n’est pas vraiment terminé, elle a passé son après-midi a galopé d’un pré à l’autre, semant la zizanie dans tous les prés de ce côté, et accessoirement, faisant tourner Cyril en bourrique !
Pour compenser ces chamailleries, j’ai immortalisé quelques instants de fraternité. Ils ne se font pas tous la tête …
Un point technique, je vous présente mon meilleur ami du moment :
Je ne m’en sépare plus, du matin jusqu’au soir, jamais sans mon mors en cuir. Rassurez vous, je le règle et je le nettoie d’un cheval à l’autre. Et je te rassure Naïs, je prends celui de mon espagnol de trait pour ton selle français de trait … Par contre Clotilde sois en sûre, faut qu’on rachète un mors à Vigilance à la fin du confinement.
Avec lui on parle contact. C’est mon leitmotiv du moment, de Shad à Ali, en passant par Elektra et Smooky, mon objectif est que vos chevaux m’arrachent les bras ! (Sympa, non ?). Ne vous inquiétez pas, j’adapte chaque séance à chaque cheval, et j’apprends pleins de choses !
Nino m’apprends à me tenir droite, Vigilance à respirer, Kenzo à lever le pied, Rosi à prendre sur moi, … Tous, avec leurs caractères et leurs locomotions, remettent mon équitation à chaque foulée. Et quand je ne suis plus sûre de comprendre, mon super stagiaire vient me filmer pour compenser le manque de regard extérieur.
Ils m’apprennent également beaucoup de choses … sur vous !! Des vrais balances !! On en parle à la rentrée
Tout ça concerne les « grands » de la maison bien sûr, et si les petits ne sont pas une majorité à Caifougeon, on pense quand même à eux. Ptiote n’a rien déclarer techniquement, mais vous lui manquez, un stress l’envahit …
Où sont passés les humains à taille accessible ??
Enfin, avant de vous quitter, je dois répondre à mes nouvelles fonctions de « patron sympa ». Ma petite salariée me fournit régulièrement des photos pour agrémenter le site, et hier j’en ai reçu 15 de Kiou. A mon avis il y a un message. Merci de vous extasier :
A l’heure où je vous écrit, quelques gouttes commencent à tomber, je vais aller faire la danse de la pluie pour l’encourager, et si vous croisez les doigts avec moi, vos loulous iront à l’herbe d’ici quelques jours…
Je pense bien à vous,
Bon courage,
Diane.